Si son premier a surpris et divisé le second a pris de court tout le monde par un long récit sur la jeune faune islandaise.
Le troisième devrait trouver son public, plus court, plus rentre dedans et très sombre et surtout « excellent ». Le seul auteur très noir du nord, le seul a sauver !!!
et de rajouter que c’est un putain de bon roman noir, noir comme il y avait longtemps que la série noire n’en avait point sorti, ceci est un postulat.
c’est d’ailleurs un récit sur les hommes.que nous offrent Stefan Mani, transposable dans n’importe quel endroit, la noirceur est universelle.
Trame :
Deux hommes vont se livrer un combat sur plusieurs années, au milieu d’eux une fille, mais ce sont surtout des histoires, de mers, de blizzards, de drogues, de certaines âmes tourmentées, de vie en Islande, avec un peu de surnaturel pour pimenter le tout.
L’action est omniprésente, le coté policier aussi, les retournements sont parfaitement maîtrisés, un équilibre parfait entre la vie de hans et sa quête. Tous les personnages sont épais, très travaillés.
vous qui entrez dans ces pages , perdez tout espoir de ne pas lâchez ce livre avant la fin….
Des le début la noirceur s’installe et reste à flot alors que le chalut coule…..comprendra qui lira ce merveilleux livre
c’est le début de la mouise pour notre jeune heros, qui ira de déconvenue en déconvenue. survivant à une avalanche, à un coup de couteau, seul survivant à chaque fois, le poids a porter est ….. bref vous lirez.
La peinture de la société islandaise est magnifiquement faite, des descriptions, une ambiance qui nous plonge dans cette île.
Comme dit l’auteur par le biais de son héros une Islande qui comme le monde plonge dans les abîmes
L’écriture s’est affinée, plus tranchante qu’ un rasoir, et enivrante quand il s’agit de décrire un environnement, un personnage.
J’adore l’analyse sociétal que livre l’auteur, que de bon sens encore, des prévisions d’un futur sombre, mais les moutons n’ont pas d’oreille et ne lisent pas !!! dommage,
Après cette lecture intense, ne sombrez pas, car à la fin, la fin, à cette fin, bon vous verrez…par vous même
A lire d’urgence si Chainas était le noir de septembre Mani est le noir d’octobre voir de novembre voir de …
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