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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 17:40

Troisième cycle des hommes. Roum, Perris, Jorslem sont les dernières grandes cités de la terre, jadis florissante, mais désormais sur son déclin. Les technologies de l'ancien cycle ont vu l'avènement des Volants, des Elfons et le contact avec d'autres civilisations de la galaxie. Mais les temps ont bien changé et la splendeur de la terre est loin, les technologies oubliées et la société a vu naître les confréries telles que les Souvenants, les Dominateurs, les Pèlerins ou les Guetteurs.

C'est dans ce monde que le vieux Guetteur, accompagné de la jeune Volante Avluela et l'Elfon Gormon arrivent à la cité Roum, régie par le Prince de Roum. Roum, où le vieux guetteur, dont le rôle est de guetter et détecter la moindre incursion extra-terrestre, voit sa petite protégée Avluela abusée par le Prince de Roum. Roum, où le vieux guetteur découvre que l'Elfon n'est pas ce qu'il laissait paraître...

 

Dans un monde de fantasy...

Voici un roman atypique où les elfes côtoient des hommes d'une civilisation déchue, un monde où l'on sent la magie mais une magie venue de temps lointains où la science faisait des prodiges. Au fil du temps, on a perdu les tenants et aboutissants de cette science et elle est devenue une notion obscure pour enfin devenir incompréhensible et assimilée à une sorte de magie. A y bien réfléchir, n'est ce pas un destin vers lequel nous pourrions nous diriger, si une quelconque catastrophe arrivait à l'humanité ? Cette question a été développée dans bon nombre de romans aussi divers que Niourk ou Ilium.

 

Pélerinage.

L'humanité a péché par orgueil et par vanité, elle devenue arrogante et le prix à payer a été sa déchéance technologique et politique. Mais ce pèlerin, vieux et peut-être fou symbolise un retour à l'optimisme. Envers et contre tout, ce vieil homme va continuer son chemin, lui qui aspire à l'amour et la connaissance. Il continue car il a la Foi, une Foi en l'humanité, en sa rédemption. Le chemin est long mais le purgatoire va lui permettre de purger les péchés de non seulement lui-même, mais aussi de ses pairs.

 

Les Ailes de la NuitUn beau roman optimiste

 

Ce roman est un chemin de croix, semé d'embûches et pourtant jamais le héros ne renoncera. Ce livre est vraiment un beau conte, raconté avec talent. Un des plus optimistes chefs-d'oeuvre de Silverberg.

 

Prix Hugo en 1969 pour la catégorie Novela (roman court).

 

Site : SFI universe

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 17:32

Carmilla mène une vie complexe : danseuse de Flamenco sur la scène parisienne, elle est avant tout une vampire, une vampire a la vie déjà bien remplie. Un sentiment la poursuit ces derniers temps : celui d’être suivie, pistée et rapidement, ses craintes se confirment… Johannès, un vampire qu’elle considère comme un traître, a besoin d’elle pour sauver d’autres vampires. Il est au courant de ses recherches sur le sang artificiel..

 

Mais Carmilla, au-delà de cette différence avec les autres vampires, cherchant majoritairement le plaisir de la chasse, reste en marge de son peuple. Transformée en vampire en Algérie, elle ne connaît pas son créateur, un véritable poids sur son âme et qui guide sa vie.

 

Cette intégrale de Bragelonne reprend deux des trois volumes de l’oeuvre de Jeanne Faivre d’Arcier, à savoir Rouge Flamenco et La Déesse écarlate et laissant de côté Le dernier vampire. L’histoire est celle de Carmilla, une vampire à part, victime d’un créateur ne respectant aucune règle et cherchant à retrouver ce dernier et pouvoir enfin devenir une vampire comme les autres… Nous sommes dans une histoire de vampires « à l’ancienne » : ceux-ci ne peuvent pas supporter la lumière, ont besoin du sang des hommes pour survivre et n’ont globalement aucune pitié. Nous sommes donc très loin de la tendance actuelle marqué par Twillight.

 

Cette recherche va lui faire croiser la route de nombreux et nombreuses vampires aux personnalités très différentes mais comment gérer la nouveauté, le plaisir lorsque la vie est sans fin ? Forcément avec des attitudes extrêmes.

 

Qualifiée d’Anne Rice française régulièrement, Jeanne Faivre d’Arcier a fait le choix de ne pas actualiser avec les dernières « technologies » les deux romans, préférant garder cette touche « ancienne » : très bonne idée qui nous permet de replonger quelques années en arrière, rendant plus complexe la vie des vampires qui ne peuvent s’appuyer sur le téléphone portable pour être prévenu des dangers.

 

Bref, une intégrale de qualité qui vous permettra de lire une oeuvre française dans la veine du cycle des vampires d’Anne Rice.

 

Site : Fantastinet

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 18:14

L’univers étendu de Metro 2033 ne fait que s’étoffer en terre slave et la France, par le biais de L’Atalante, nous propose régulièrement des éléments de cette excellente création. Après le très bon Vers la lumière d’Andreï Dyakov c’est ce même auteur qui nous est proposé en ce moment avec la suite : Vers les ténèbres. Le lecteur retrouvera donc Taran, Gleb et l’ambiance glauque, moite et inquiétante du métro pétersbourgeois.

 

Benjamin Carré assure cette couverture qui est du même acabit que celle du premier tome, mettant cette fois en scène une gamine inquiétante avec son masque à gaz au milieu d’un paysage de ruines urbaines. La scène dans son ensemble fait froid dans le dos mais représente assez bien l’ambiance générale du roman. Du très très bon travail…

 

2033. Golfe de Finlande. Alors qu’ils quittent leur île pour une mission de ravitaillement, les membres d’équipage du Babel assistent à la destruction de leur havre de paix. Barricadés dans une station inoccupée, les survivants lancent un ultimatum aux stations du métropolitain : ils donnent une semaine pour livrer les responsables de l’éradication de l’île Moshchny ou un gaz mortel sera libéré dans l’ensemble du réseau. Le Conseil du métro décide de confier l’enquête à Taran, un stalker à la réputation sans tâche. Le compte à rebours pour la survie est lancé.

 

Le lecteur va donc retrouver Taran dans une nouvelle aventure. Après avoir découvert l’île Moschny, havre de paix potentiel et surtout lieu pouvant permettre à la population du métro de quitter ses ténèbres, il va devoir trouver qui a fait exploser une ogive nucléaire là-bas. Mais il ne s’agit pas d’une simple enquête policière puisque les survivants de l’île, qui se sont installés dans une station abandonnée, menacent de gazer l’ensemble de la population du métropolitain si les responsables ne leur sont pas livrés. Une véritable course contre la montre dans les ténèbres s’engage donc, et cela pour le plus grand plaisir des lecteurs.

 

Le scénario bâti ici est prenant, moite comme la chaleur des tunnels et jusqu’à la fin, le lecteur ne sera pas éclairé sur le devenir de la population troglodyte du métro. Autant Vers la lumière pouvait sembler un peu linéaire au niveau de sa construction, autant l’auteur semble avoir gagné en maturité et propose une intrigue à tiroirs passionnante.

 

Stylistiquement, le lecteur retrouvera un style russe avec de longues descriptions qui créent réellement une ambiance glauque et inquiétante et permettent ensuite de faire avancer l’histoire dans un ensemble crédible. La traduction de Denis Savine ne sera pas prise en défaut en tout cas car je n’ai relevé aucune faute de style ou phrase incompréhensible, ce qui est assez rare pour être remarqué.

 

Seul vrai bémol : la carte. Elle est en effet placée bizarrement au début du roman, et m’a semblé tronquée, ce qui rend un effet bizarre au final.

 

Vers les ténèbres est un excellent second opus, dans lequel j’ai ressenti une véritable maturation de la part de l’auteur à la fois autour de son style mais également de son scénario, plus travaillé que dans son premier roman. Ce titre est donc à conseiller à tous les fans de l’univers Metro 2033 mais aussi à tous ceux qui aiment les post-apocalyptiques glauques et inquiétants, vision d’un futur qui sera peut-être celui de l’humanité…

 

Site : Mythologica

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 17:31

Poul Anderson, l’un des auteurs importants de l’univers pulp américain de l’après-guerre, est surtout connu en France pour sa série sur les patrouilleurs temporels, des censeurs chargés de protéger l’histoire des altérations qui pourraient modifier leur présent. Il a pourtant à son actif une œuvre plus qu’abondante dont nous avons redécouvert la variété ces dernières années avec l’édition de plusieurs ouvrages, dont le cycle intégral de La patrouille du temps, La saga de Hrolf Kraki ou Les aventures de Flandry, agent de l’Empire Terrien. Publié en 1954, Barrière mentale est l’un des premiers romans de cet auteur alors déjà bien rôdé par la publication d’une cinquantaine de nouvelles.

 

Plus tout à fait des hommes, pas encore des dieux...

 

Que se passerait-il si un évènement électromagnétique d’origine cosmique abolissait soudain les limites de l’intelligence de la totalité des êtres vivants sur Terre, sans distinction, depuis le lapin de garenne jusqu’au scientifique de génie, en passant par l’attardé mental et l’archiviste d’ActuSF ? C’est exactement ce qui se produit dans Barrière mentale. Du jour au lendemain les capacités intellectuelles se mettent à croître, provoquant un véritable raz-de-marée d’inventions et idées novatrices qui mettent tous les cerveaux de la planète en ébullition. Comment va réagir l’humanité, à ce tournant crucial de son évolution ? C’est ce que l’on découvrira à travers les parcours d’Archie Brock, un garçon de ferme pas très futé, et de Peter Corinth, scientifique au QI déjà surdéveloppé, dans une société où l’accroissement de l’entendement pourrait bien menacer l’ordre établi.

 

L’humanité à la frontière entre génie et folie

 

C’est bien là que réside le drame : est-ce que devenir plus intelligent rend moins bête ? Pas sûr... Être plus intelligent permettrait seulement de mieux jouir de ses penchants, quels qu’ils soient. Cela ne rendrait peut-être personne plus sage ou plus raisonnable. Lorsque les hommes commencent à se fier à leur éthique personnelle au lieu de suivre des lois consensuelles, les personnages de Poul Anderson se focalisent sur la nécessité de réorganiser la société selon de nouvelles règles. Si quelques aspects du roman, dont certaines des solutions proposées par l’auteur, ne seront pas du goût de tout le monde, cela n’enlève rien à l’intérêt du sujet. Il soulève entre autres la question de la reconnaissance méritée par les exécutants les plus humbles. La valorisation des tâches pénibles ou ne demandant que peu de réflexion reste d’actualité. Bien entendu, comme chaque fois que l’on aborde un livre du siècle précédent, il est nécessaire de prendre en compte le contexte de l’époque afin d’éviter le véritable choc culturel que pourraient provoquer certaines réflexions, en particulier sur le rôle joué par certains personnages féminins, ou les relations Est-Ouest, alors particulièrement tendues...

 

Barrière mentale souligne aussi, et c’est l’un des principaux ressorts du roman, une autre facette passionnante des effets qu’aurait une intelligence multipliée par quatre, ou beaucoup plus. Celle-ci provoquerait assurément la prise de conscience de territoires encore inexplorés par l’esprit et augmenterait dans les mêmes proportions la faculté d’éprouver un puissant vertige métaphysique devant l’inconnu, l’infini... Cette sensation ne concernerait pas seulement l’immensité du cosmos mais également celle de nos propres esprits à la perspective élargie au-delà de ce que nous pouvions concevoir avant l’évènement. Barrière mentale nous apporte ce que recherchent les amateurs de science-fiction : l’intuition de l’existence d’horizons lointains que nos facultés actuelles ne nous permettent pas encore de distinguer, mais que nous espérons entrevoir un jour prochain. Peut-être...

 

Site : actu sf

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 15:30

J’ai été captivé par le nouveau roman de Johan Heliot, à la fois érudit, palpitant et sensible. L’intrigue, riche sur le plan historique et scientifique, est portée par un suspense permanent et des personnages attachants. Passé maître dans l’art de l’Uchronie, après avoir connu un grand succès avec la Trilogie de la Lune, cet auteur talentueux, élabore ici une réalité dans laquelle un régime militaire, dirigé par le Général de Gaulle a permis à la France de s’imposer comme leader sur la scène politique internationale. C’est en devançant Russes et Américains dans le développement des technologies nucléaires que notre pays serait devenu le pionnier de la conquête spatiale et la première puissance du globe. Une hypothèse fascinante qui redessine la géopolitique mondiale, permettant à l’auteur d’explorer tous les travers d’un régime dictatorial, impérialiste, de rappeler par échos la réelle tension critique des années 68 et la difficile, cruelle et douloureuse décolonisation de l’Algérie. En artiste confirmé, Johan Heliot esquisse ce récit à travers le regard d’un narrateur humain et touchant. Vincent est un photo-reporter à la fois courageux et tourmenté. Un personnage écorché-vif par une enfance difficile sur la base spatiale Hamaguir du désert algérien. Les révélations sur le passé mystérieux du héros et son rôle dans les événements dramatiques qui secouent le monde sont distillées avec brio. Les flashbacks en cascade sont d’une poésie tour à tour dramatique et lumineuse. L’auteur sait le ton juste pour inspirer les émotions les plus intenses comme les plus subtiles. Ce roman ambitieux sur le plan historique, politique, scientifique et social est aussi une aventure, menée tambour battant. Les pages défilent à grande vitesse. Cerise sur le gâteau pour les amateurs de science-fiction et d’imaginaire au sens large, l’intrigue aborde un autre versant du réel sur lequel il serait maladroit de déflorer le mystère. Françatome est une œuvre dense, enrichissante, pénétrante et mélancolique, servie par un style limpide. A mon avis, une très grande réussite !

 

Site : Fantasinet

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 15:23

Rue Farfadet’ de Raphaël Albert est un enchantement obscur, une sublime alliance de polar et de Fantasy. Sylvo Sylvain, elfe, détective privé, âme tourmentée, créature des forêts, déracinée, personnage hautement cynique qui noie son quotidien dans des affaires de mœurs sordides. Séducteur invétéré, alcoolique notoire, il sombre lentement dans la décadence rongé par les remords et la solitude de l’exil. Le héros est ainsi, planté, sensible et plongé dans l’autodestruction. Mais, il nous faut maintenant parler du décor de cette aventure palpitante de bout en bout. Vous allez découvrir Panam (Paris dans les années 1880), capitale industrielle sombre, envoûtante et mélancolique, envahie par les nains, les magiciens, les élémentaires, les ondines, les orques et les gobelins. Fable piquante d’ironie, métaphore sociale et politique, ‘Rue Farfadet’ évoque de nombreux thèmes philosophiques tels que le racisme et la lutte des classes. C’est aussi l’histoire d’une grande conspiration terroriste qui transpercera le cœur du héros et le conduira des bas-fonds aux affaires ducales. Sortilèges dévastateurs, trolls terrifiants, attentats, magie de bataille, l’action est au rendez-vous. Un récit haletant et très poétique, baudelairien, teinté de spleen et d’idéal. Un style efficace, une histoire rythmée foisonnantes de détails féeriques. Du grand Steampunk à la française. Motos à vapeur et chauffeurs de taxi centaures vous attendent, plongez-vous dans le Panam de la rue Farfadet.

 

Site : Fantastinet

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 14:11

Joe Abercrombie est-il la valeur montante de la littérature fantasy ? Si l'on en croit George R.R. Martin, il semblerait bien que oui. Et lorsqu'un écrivain aussi prestigieux que celui qui nous a offert Le Trône de Fer dit cela, on porte tout de suite autre regard sur le romancier et son oeuvre. On finit d'ailleurs par l'aborder différent, en oubliant presque que le premier roman d'Abercrombie ne s'était pas avéré véritablement convaincant, dissimulant sous des atours de violence et de vulgarité un récit convenu et, globalement, assez mal structuré.

 

Pour être tout à fait honnête, le début de Servir Froid fait une impression assez similaire. Prenant pour postulat de départ une histoire de vengeance assez convenue, le roman débute sur un enchainement de chapitres répétitifs amenant les divers héros à éliminer les uns après les autres un certain nombre d'individus. Certes, la plume d'Abercrombie est accrocheuse, son parti-pris narratif réaliste dans la violence est appréciable, mais, très rapidement, le récit tourne en rond et s'avère peu - voire pas du tout - intéressant. Par de nombreux aspects, Servir Froid sonne alors très creux.

 

Mais c'est lorsque la vacuité de l'exercice comme à atteindre ses dernières limites que l'histoire prend une tournure nouvelle. Au final, Servir Froid s'avère ainsi beaucoup plus surprenant qu'il n'y paraissait au premier abord, et, pour peu que l'on ait passé la première partie (ennuyeuse, mais tout de même utile vis à vis du reste de l'histoire), le tout devient alors intéressant. Les péripéties, retournements de situations, traitrises et trahisons s'énchainent, et l'histoire, d'abord réduite à une échelle humaine, prend petit à petit une ampleur qu'on ne lui soupçonnait pas au premier abord.

 

On comprend ainsi rapidement pourquoi Martin a encensé ce roman, car parmi les nombreux émules du Trône de Fer, celui-ci compte parmi les plus réussis. Les coups-bas sont légions, les cliffhangers sont nombreux, le traitement de la violence est très cru, et les personnages s'avèrent plus complexes qu'il n'y paraît au premier abord (d'abord assimilés à un simple concept - barbare, assassin, ... - ils révèlent leurs faces cachées petit à petit). Si, pris dans sa globalité, Servir Froid n'est pas forcément très original, il est tout de fois incontestablement distrayant, parfois captivant même.

 

Le tout est de plus bien mis en valeur par le style d'Abercrombie, qui maîtrise ici parfaitement le rythme de son récit, lequel ne souffre d'aucun temps mort. En inscrivant cette nouvelle histoire dans le même monde que La Première Loi, il donne à son univers un peu plus d'ampleur (notamment grâce à un final qui ouvre des perspectives intéressantes). Si, de par son format one shot, on pouvait penser que Servir Froid ne serait qu'une histoire isolée, il n'en est en fait rien, et cela donne au final envie de se replonger dans ce monde à l'occasion d'un prochain ouvrage.

 

 

Si la première partie de Servir Froid ne suscite pas franchement l'enthousiasme, annonçant à première vue une histoire convenue et répétitive, le récit prend au fil des pages une envergure que l'on ne lui soupçonnait pas au premier abord. Cette histoire de vengeance, à mi-chemin entre Le comte de Monté Christo et Kill Bill, réserve ainsi son lot de surprises et de rebondissements, et se révèle portée par un groupe de personnages badass eux aussi plus intéressants que prévu. Au final, le nouveau roman de Joe Abercrombie s'avère être une bonne petite surprise, apte à satisfaire ceux qui sont à la recherche de récits fantasy moins clichés, quelque peu plus réalistes.

 

Site : sfiuniverse

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