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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 18:24

Avez-vous déjà imaginé la seconde guerre mondiale sous l’œil de la fantasy ? Eh bien Jean-Luc Marcastel l’a fait. Qu’il s’agisse d’orcs, d’elfes, de machines de guerre terrifiantes, de magiciens… Tout cela dans un pays en guerre ressemblant trait pour trait à la France de l’Occupation. L’idée d’utiliser le passé pour créer un univers fantasy me paraît personnellement particulièrement intéressante. Je vous laisse avec le 4e et ensuite je vous expliquerais pourquoi ce roman m’a tant plu.

 

« 1940, seconde guerre mondiale. Dans une France décalée, où la magie se mêle à la technologie, les tracteurs à vapeur sont actionnés par des élémentaires de feu, les arachnopanzers et mécanovouivres déchaînent leur fureur mécanique, les protocoles technomanciens altèrent la réalité, les orcs, colonisés et exploités, se sont battus aux côtés des Frankiens pendant la première guerre mondiale et les elfes sont persécutés et exploités par les Germaniens et leur maître, le Technarkonte Drakho. C’est dans ce contexte que Loïren, un jeune Frankien élevé par un orc, en zone libre, va recueillir une jeune femme elfe pourvsuivie par la milice… et se retrouver au coeur du conflit qui embrase Europa. Mais qui est véritablement Loïren ? Quel est son lien avec les forces obscures qui rongent le cœur des peuples libres ? »

 

La persécution des Elfes, comme celle des juifs, bat son plein lorsque l’aventure commence en Frankia. L’amitié entre l’Orc et l’Humain, deux races qui même dans ce monde sont ennemies, ou au mieux adversaires. Courage, danger, fuite, amour, amitié,… l’ensemble des éléments nécessaires à un bon roman fantasy sont là, lovés entre les mots de cet auteur à la plume rafraichissante.

 

Agréable à lire, sans conteste novateur, proposant sans cesse de nouvelles pistes et des rebondissements inattendus, le second roman de Jean-Luc Marcastel se place aisément au-dessus de nombre d’autres romans. Trop d’entre eux veulent proposer de nouvelles choses sans y parvenir et c’est bien là le talent que je trouve aux Editions Mnémos : savoir faire percer de nouveaux talents français qui appartiendront bientôt au panthéon des auteurs les plus connus de la littérature fantasy.

 

Parmi les qualités de cet ouvrage il faut ajouter les illustrations particulièrement réussies qui émaillent la fin de livre, nous offrant la possibilité de voir les personnages que nous imaginions…

 

Les tomes 2 et 3 de Frankia ne vont pas tarder à arriver et donc les aventures de Loïren et Morkaï vont continuer à nous emporter loin de ces terres sur lesquelles nous vivons et à la fois dans un passé qui n’est pas si lointain.

 

Site : Mythologica

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:39

L'idée du labyrinthe, creusée jusqu'à l'épuisement, sous tous ses aspects. c'est le thème de ce livre très spécial et très beau esthétiquement. L'auteur se perd dans les méandres de son idée et le lecteur s'y perd aussi, avec effroi. L'originalité de l'oeuvre est multiple:

D'abord l'histoire, Johnny commente le livre de Zampano qui commente le film de Navidson. Johnny est un junkie mal dans ses baskets et perdu dans ses cauchemars, il met dans ses commentaires son journal intime, qui s'imbrique dans les chapitres.

Zampano a regroupé beaucoup de notes érudites et de témoignages autour du film et de la notion de labyrinthe, Il fait aussi des inventaires déments comme si le film l'avait rendu fou.

Navidson vit et filme une aventure troublante, il découvre que sa maison est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur, puis qu'elle renferme de nouveaux couloirs, pièces, escaliers, dans l'obscurité totale. D'expedition en expedition, on comprend que cette maison fantastique n'a pas de sens, ni de début, ni de fin , elle est en constante mutation, sans aucune logique compréhensible. Les explorateurs y vivent des expériences proches de la folie, simplement par la solitude, l'angoisse ou l'obscurité ( amateur de grand guignol s'abstenir ).

Ensuite l'édition, Chaque page du livre est imprimée de façon différente, en rond, en carré, en biais, en changeant de typo, un exploit, la seule constante est le mot maison toujours en bleu.

Enfin la construction, Il y a 467 annexes en bas de pages. et de la 547 à 709 s'accumulent citations, documents, photos, lettres, poèmes, bref tout un bric à brac de textes et d'images qui sont censés nous éclairer et qui nous perdent encore plus.

L'auteur a mis douze ans à écrire ce "roman labyrinthe", qui est tout sauf superficiel. c'est une expérience vraiment surprenante pour le lecteur. Je vous conseille vivement d'essayer, c'est intelligent et bien pensé, et puis je n'ai pas vu le minotaure alors, pas de danger!

 

 

Site : Culture sf

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 15:36

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attente aura été longue par rapport au précédent volet des aventures de Garrett. Presque deux années et demi de disette entre Nuits au fer rouge et Mensonges au vif -argent ! Néanmoins, la patience n’aura pas été vaine car Glen Cook ne nous déçoit pas avec cette nouvelle sortie de son cycle policier fétiche, qui prend place dans un monde fantasy où les humains côtoient centaures, elfes et gnomes.

L’intrigue tout d’abord est aussi complexe que savoureuse avec son écheveau de pistes pas aussi évidentes qu’au premier abord, les rebondissements spectaculaires et le double-jeu de plusieurs personnages vis-à-vis de Garrett. Face aux multiples protagonistes de cette affaire relative à la disparition de la fille d’une ancienne maîtresse d’un roi de Karenta, notre détective a bien du mal à progresser et à éviter les chausse-trappes qui parsèment le chemin de la vérité.

Jusqu’au bout, en dépit de quelques baisses de tension imposées, le lecteur a bien du mal à avoir une vision d’ensemble de l’histoire et, à l’instar de Garrett, il suit pas-à-pas ce dernier en partageant sa confusion et ses craintes. A l’inverse, à force de trop jouer la carte de l’imbroglio et des sous-entendus parfois abscons, le risque est grand de perdre le fil ou de ne pas comprendre certaines allusions essentielles à l’intrigue. Ce défaut récurrent reste une marque de fabrique assumée par l’auteur qui se retrouve dans ses autres ouvrages.

Mais l’intrigue seule ne serait rien sans l’élément humain, sans l’étude des caractères qui constitue la trame principale des écrits de Glen Cook. Garrett avec ses expressions cyniques, son air perpétuellement désabusé et ses réflexions à l’emporte-pièce joue à merveille sur le registre du détective privé sombre et las tout en conservant son lot d’originalité. De plus la galerie de personnages secondaires est riche et variée. C’est un réel plaisir de les découvrir ou de les voir évoluer de tomes en tomes, en allant de l’impétueuse et égoïste Rafale au distingué et sans pitié demi elfe Morlet. En effet le cycle de Glen Cok réussit à ne pas cantonner ces adjuvants du héros à un rôle secondaire et terne et leur donne une réelle personnalité en dépit de la narration à la première personne très prégnante.

Dans l’ensemble, ce volume s’avère être un bon cru même si l’intrigue globale n’avance pas. Bien qu’il ne soit pas le plus original, Mensonges au vif-argent se situe parmi les meilleurs tomes du cycle.

 

Site : Elbakin

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 15:28

Mort en images

 

Autrefois, une rumeur disait que l'on pouvait distinguer dans l'œil du mort l'image de son assassin en train de commettre son crime. Avec ce roman, Sylvain Blanchot raconte comment dans un futur plus ou moins lointain, il sera possible de s'introduire dans la mémoire des gens pour en obtenir des informations. Mais il faudra pour cela se connecter à eux et avoir l'expertise de ce genre de "fouille mentale", une spécialité de Frank Paramont, extracteur de souvenirs, à la recherche de ce qui peut contaminer le subconscient. C'est ainsi que dans l'univers de l'auteur, lorsque quelqu'un meurt, l'on peut maintenir son corps en vie le temps de découvrir des informations dans son cerveau. Mais il convient alors d'avoir un véritable expert car il faut passer une "porte mentale" imposante, celle due au traumatisme du décès. Frank Paramont est là encore un des meilleurs. Aussi, lorsqu'un grand groupe industriel se trouve confronté à la folie de l'un de ses cadres qui s'est suicidé après avoir changé tous les codes de l'entreprise, l'on pense à engager Frank Paramont. Seul problème : il est en prison pour avoir effectué une analyse mentale sur l'homme qui a tué sa femme. S'il accepte la mission en échange d'une liberté retrouvée, le fameux Franck Paramont ne tarde pas à s'apercevoir que le suicidé n'est pas sans rapport avec la mort de sa femme...

Le roman se déroule donc sur deux parties : un décor de science-fiction présenté avec soin. Même si elle est de facture classique, la description d'un univers décadent, pourrissant, en proie à la pollution et aux maladies, engagé dans une course contre la montre pour maintenir l'Humanité en vie, le temps de pouvoir aller coloniser Mars, s'appuie sur une écriture imagée forte. De l'autre côté, l'intrigue s'appuie sur un complot, sur une suite de manipulations pour la prise de contrôle de l'Humanité. Sylvain Blanchot présente ces inventions technologiques pour la surveillance des mémoires de manière très logique et rationnelle, parfaitement intégrées à son intrigue, faisant de cette Mémoire classifiée une extrapolation du présent, la cupidité humaine étant poussée dans ces par

 

Site : K-Libre

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