Memphis. Buck Schatz tombe des nues lorsqu’il apprend que son ennemi juré, Heinrich Ziegler, incarnation du mal absolu, n’est pas mort en Russie comme il l’avait toujours cru. Quelques années plus tôt, il aurait certainement entrepris toutes les démarches possibles pour retrouver Ziegler. Mais si Buck est une légende de la police, celui qui, dit-on, à servi de modèle à Clint Eastwood pour L’inspecteur Harry, il a aujourd’hui 87 ans et profite d’une retraite qui lui permet de jouir en paix de ses deux principaux plaisirs : fumer ses cigarettes et assassiner son entourage de ses traits d’humour cinglants.
Toutefois il y a des réflexes qui ont la peau dure, et lorsque Buck décide malgré tout de ressortir son 357 magnum et d’aller fouiller cette étrange histoire, il est loin d’imaginer les dangers auxquels il s’expose. Mais si Buck n’a plus vraiment le physique de l’emploi, il a maintenant un style propre à désarmer le plus acharné des adversaires.
Je dois bien avouer qu'au départ je n'étais pas très chaud pour cette lecture. Un peu repu des "polar-léger-drôle". J'en ai lu un certain nombre en début d'année.
Mais au vu des différents avis que j'ai lu, je me suis finalement décidé à m'y mettre. Et après lecture, je ne regrette pas du tout!
Le roman entier repose sur la personnalité de Buck Schatz! C'est vraiment lui qui tient le livre. Friedman a créé un personnage acariâtre, misanthrope, grincheux et à l'humour noir dévastateur. Toujours à sortir des répliques grinçantes et pas forcément de bon goût.
Il sera accompagné de son petit-fils dans cette chasse au trésor nazi!
Les personnages évoluent entre course poursuite un peu foireuse, gros calibres, dialogues croustillants, diabète et arthrose !
L'intrigue en elle-même n'est pas forcément des plus originale ou même compliquée, mais elle contient tout un tas de rebondissements et de fausses pistes qui font que les pages passent à une vitesse folle. On tourne encore et encore les pages pour avancer avec les deux anti-héros! On se laisse prendre au jeu dès les premières pages et on ne décroche jamais!
Malgré tout, le roman laisse apercevoir par-ci par-là, quelques touches de noirceur sans humour et aborde notamment la vie des parents après la mort d'un enfant, la vieillesse bien sûr, la peur de mourir, les maladies. la solitude des personnes âgées..
Mais l'auteur parle de ces sujets sans en faire trop ou même tomber dans le pathos.
L'humeur reste toujours à la rigolade. Et quand le roman touche à sa fin, on ne rêve que d'une chose... revoir Buck Schatte dans une nouvelle aventure!
Site : serial lecteur
Alors si vous voulez vous offrir un bol d'air frais entre deux thrillers, ou même simplement rire un bon coup, n'hésitez pas!
Indéniablement mon Sonatine préféré de cette première moitié 2013 !!
Moi aussi quand je serais grand je serais Buck schatz!