9 décembre 2009
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Rothfuss, Patrick : Le nom du vent J'ai fini la semaine dernière Le Nom du Vent de Patrick Rothfuss, tout juste sorti de chez Bragelonne. Encore une fois je vais être bref parce que j'ai pas la niaque et que mes livres ne vont pas se vendre tout seul non plus.
Tout d'abord la couverture. Je sais je suis lourd avec les couv' mais je trouve que c'est super important. Un livre c'est comme une fille : faut avoir envie de le toucher avant de commencer à vouloir le comprendre (hop là, un bon sujet de flood : le libraire est macho). La jaquette de l'édition reliée est tout simplement superbe. Elle est signée Marc Simonetti. Encore bravo même si je préfère l'enlever pour ne garder que la couverture en cuir.
Ensuite l'auteur : Patrick Rothfuss. On va faire court, c'est son premier roman. Et moi je dis chapeau monsieur. Aidé par une traduction française impeccable de Colette Carrière, le roman est superbement bien écrit.
C'est l'histoire d'un aubergiste ordinaire, perdu dans un bled paumé. Enfin, pas tout à fait ordinaire puisque cet aubergiste n'est rien d'autre que Kvothe, cet homme devenu légendaire dont tous chantent les louanges. Kvothe qui a inspiré bien des récits épiques et fantastiques. Pourtant Kvothe n'a que 30 ans et sait qu'il va mourir. Il en a assez. Alors il décide de raconter sa vie, la véritable histoire de Kvothe. Il n'a que trois jours pour achever son récit.
Loin des poncifs et clichés habituels du genre Le Nom du Vent est la démystification d'une légende, un peu à l'image de L'Homme qui tua Liberty Valance. Kvothe est juste un enfant plus doué que les autres qui va tout faire pour construire un mythe autour de sa personne afin de se protéger. On ne s'attaque pas aux mythes.
Le Nom du Vent est vraiment très très bien écrit, sans fioritures et avec une exactitude qui pousse l'empathie avec le héros. Comment ne pas sourire quand Kvothe apporte une couverture à la fille qu'il aime secrétement lorsqu'elle lui explique qu'elle a froid et qu'elle a besoin d'un peu de chaleur. Moi je connais quelqu'un à qui c'est arrivé : il en pleure encore aujourd'hui.
J'ai absolument adoré ce roman qui fait quand même 700 pages. Si vous ne devez lire qu'un seul roman de fantasy cette année, lisez Le Nom du Vent de Patrick Rothfuss. J'attends impatiemment la suite.
SITE : Lunalivres
Tout d'abord la couverture. Je sais je suis lourd avec les couv' mais je trouve que c'est super important. Un livre c'est comme une fille : faut avoir envie de le toucher avant de commencer à vouloir le comprendre (hop là, un bon sujet de flood : le libraire est macho). La jaquette de l'édition reliée est tout simplement superbe. Elle est signée Marc Simonetti. Encore bravo même si je préfère l'enlever pour ne garder que la couverture en cuir.
Ensuite l'auteur : Patrick Rothfuss. On va faire court, c'est son premier roman. Et moi je dis chapeau monsieur. Aidé par une traduction française impeccable de Colette Carrière, le roman est superbement bien écrit.
C'est l'histoire d'un aubergiste ordinaire, perdu dans un bled paumé. Enfin, pas tout à fait ordinaire puisque cet aubergiste n'est rien d'autre que Kvothe, cet homme devenu légendaire dont tous chantent les louanges. Kvothe qui a inspiré bien des récits épiques et fantastiques. Pourtant Kvothe n'a que 30 ans et sait qu'il va mourir. Il en a assez. Alors il décide de raconter sa vie, la véritable histoire de Kvothe. Il n'a que trois jours pour achever son récit.
Loin des poncifs et clichés habituels du genre Le Nom du Vent est la démystification d'une légende, un peu à l'image de L'Homme qui tua Liberty Valance. Kvothe est juste un enfant plus doué que les autres qui va tout faire pour construire un mythe autour de sa personne afin de se protéger. On ne s'attaque pas aux mythes.
Le Nom du Vent est vraiment très très bien écrit, sans fioritures et avec une exactitude qui pousse l'empathie avec le héros. Comment ne pas sourire quand Kvothe apporte une couverture à la fille qu'il aime secrétement lorsqu'elle lui explique qu'elle a froid et qu'elle a besoin d'un peu de chaleur. Moi je connais quelqu'un à qui c'est arrivé : il en pleure encore aujourd'hui.
J'ai absolument adoré ce roman qui fait quand même 700 pages. Si vous ne devez lire qu'un seul roman de fantasy cette année, lisez Le Nom du Vent de Patrick Rothfuss. J'attends impatiemment la suite.
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