Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 16:25

Robert Dell échappe à un “accident de voiture” qui sera fatal pour sa femme et ses deux enfants. Il est alors accusé du meurtre de sa famille.

 

Son père, ancien mercenaire, est relâché de prison (dont il avait écopé à perpétuité) et, alors qu’ils ne se sont pas parlé depuis 16 ans, va sauver la peau de Robert en le kidnappant, lui évitant ainsi le pire.

 

Une jeune fille zoulou, dont les parents sont morts 10 ans plus tôt tués par balle, est promise à un caïd : Moses Mazibuko, surnommé Inja, “le Chien”.

 

Disaster Zondi (ça ne s’invente pas), ancien flic, a grandi dans le village zoulou et vit désormais à Johannesburg. Il est parti il y a longtemps et n’a jamais remis les pieds à Bamantha’s Rock. Mais quand il reçoit le faire-part de mariage par fax, il n’hésite pas et, avec son jean Diesel, son polo Lacoste et sa voiture climatisée, se rend sur les traces de son passé.

 

“Le sable était brûlant” est un très bon polar. Bien ficelé, qui dénonce bien des choses, qui ne brosse pas un portrait reluisant de l’Afrique du Sud, qui vous fait parfois vous retourner les tripes (avec de simples rituels zoulous…), qui n’a pas vraiment de happy ending et qui nous apprend tout de même pas mal de choses sur les coutumes, les rites, et la vie pas très heureuse des petits villages de ce pays.

 

Ce n’est peut-être pas le polar du siècle, certaines ficelles sont peut-être un peu faciles, la trame générale est peut-être un peu clichée mais tous ces ingrédients font une très bonne recette.

 

Donc si vous êtes amateurs de polars et que vous n’avez pas peur de la chaleur, des balles, des hommes corrompus, des vaches égorgées ou encore du sida, je vous le conseille vivement !

 

Site : Là où les livres sont chez eux

Partager cet article
Repost0

commentaires