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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 15:09

Une introspective Parisienne post-Fukushima Daiichi

 

Couverture aguichante et résumé de l’ouvrage prometteur, voici les causes qui peuvent faire choisir au lecteur ce premier livre d’un écrivain français, Gérard Hubert.

 

Dans ce roman post-apocalyptique, l’écrivain nous dépeint un monde dévasté par la main de l’homme, au travers de deux protagonistes, Jermy et Mathias, qui cherchent auprès d’Anciens les réponses à notre extinction.

 

Angoisse refoulée et dénonciation de notre humanité aveuglée par l’hypocrisie collective.

 

Les Promoteurs du vide survolent notre histoire dans un froissement de vers et de prose, ponctuant par des poèmes aux envolées lyriques des scènes qui se gardent bien de mots.

Malheureusement, bien que le texte soit agréablement écrit, le récit ne possède pas de rythme et lasse par un scénario inexistant.

Ce roman avant-gardiste sur notre actuelle problématique radioactive, ne dépeint pourtant qu’un laconique huis clos moralisateur post José Bové.

 

Gérard Hubert s’envase entre ses lignes poétiques et commémoratives, faisant de son œuvre un pamphlet écologiste, non un roman d’anticipation comme présenté. Telle une remontrance à un enfant, l’auteur nous tape sur les doigts, ne montrant seulement que le fatalisme du progrès.

Le lecteur qui pensait faire un voyage dans un Paris apocalyptique, où les problèmes sociaux se transmettent de gènes en gènes telle une gangrène, sera vite déçu. Il est dommage de constater que dans cet univers post-apocalyptique, qui nous effleure, l’auteur se soit restreint à une morale et à un monde succinct.

 

De page en page, nous restons vulgaire spectateur des opinions propres d’un auteur qui ne jamais nous emmène dans une histoire, qu’elle soit notre futur ou pas.

 

SITE : ActuSF

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